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L'immeuble vu de l'extérieur paraît bien âgé et cette impression se poursuit bien entendu pendant le voyage à l'intérieur. Depuis la petite ruelle éclairée tous les dix mètres par des lampadaires pour la plupart morts, l'immeuble est fait de vieilles briques qui donnent un peu un aspect rustique à cette grande bâtisse qui pourrait paraître si impersonnelle. C'est cette forme d'authenticité qui a plu à Caprice... Aménagé sous les combles, l'appartement de la jeune femme ne bat pas des records de grandeur. C'est un petit espace, pas énormément haut de plafond mais assez pour accueillir des personnes grandes fait de quelques pièces toutes rassemblées autour d'un salon bien en désordre. Dès qu'on rentre, on arrive dans une petite entrée aménagée de seulement une table de bois et un porte menteau, la chose qui sert donc à déposer négligamment les affaires quand on rentre. Quelques pas plus loin, sur la droite, la cuisine... un très petit endroit que Caprice a voulu ouvrir sur le salon, pas non plus très grand. Entre les deux petits fauteuils, la table annonce aussi que c'est ici la salle à manger. Plus loin vers la gauche, une porte... la salle de bain spartiate et kitch... Caprice n'a pas pris le temps de s'y attarder. Une autre porte, la chambre... un vrai fatras de trucs, bidules et machins en tout genre. Tout ça, c'est l'appartement de Caprice... et ces choses sont à peine visibles au milieu de la quantité de toiles qui gisent sur le sol ou encore en cour sur des pieds. La fenêtre du salon qui mène sur le balcon est souvent ouverte, histoire de faire rentrer de la lumière dans l'espace peu éclairé par la lumière du soleil mais aussi pour chasser un peu l'odeur : nan, pas une odeur de fauve... quand on rentre dans l'appartement de Caprice, la première chose qui frappe, c'est cette odeur de peinture à l'huile qui peut plaire ou non. Perdue au milieu de tout ça, la télévision reste toujours éteinte et quelques pas plus loin, ressortant de la masse, l'étagère bibliothèque et le tourne disque pour les vieux vinylles... oui, Caprices est aussi une nostalgique de la musique jazzie qui grésille.