••• Estephèn J. Màllaway, here ▬

••• Estephèn. Juliàn. Màllaway
- W. Shakespeare « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » ;

i'm not a stupid wich ;
« dit moi tout , tu m'intéresses . »

Entre autres, charismatique ; sociable ; gros dormeur ; protecteur ; entêté ; taquin ; joueur ; a de la répartie ; courageux ; soupe au lait ; plutôt démonstratif ; impatient ; franc ; responsable ; bordélique & conservateur de vieilleries inutiles ; imprévisible .

S H A D O W

» Age ; Officiellement, 26 ans, officieusement, 3o (Shadow récent).
» Lieu & date de naissance ; o2 Mars 198o, Sydney.
» Date de mort ; 13 Mai 2oo6, Syndey.
» Date de renaissance ; (4 ans plus tard) 28 Juillet 2o1o, Sydney.
» Métier exercé ; Barman, pour l'instant.
» Don ; Contrôle des rêves (bien sûr, je me mettrais toujours d'accord par MP avec les personnes qui seront concernées par le pouvoir d'Estephèn).

(Je tiens à préciser que je suis terriblement nulle en calcul, donc, s'il y a un souci de concordance au niveau des dates précédantes, n'hésitez pas à m'en faire la remarque xD)

once upon a time ;
« toutes les belles histoires commençent comme ça . »

HERE
PROLOGUE .

« On ne pouvait pas dire que j’avais alors droit à une seconde chance, ni à une seconde vie, c’était plutôt comme une sorte de renaissance qui était mienne. La vie ne s’essouffle jamais totalement, notre mort n’est jamais totalement définitive. Bonne ou mauvaise chose, je crois que personne ne peut réellement s’échapper de ce Monde, plus vaste qu’on le prétend, s’étendant au-delà de la mortalité. Ca n’en fini jamais. Nous y restons, pour toujours, car nous n’avons jamais terminé d’y accomplir notre existence. On nous cache le fait que, d’une façon ou d’une autre, nous sommes tous des immortels qui sommes troublés par le temps que représente l’éternité. Lors de notre toute première naissance, nous avons peur de mourir, peur qu’il n’y ait plus rien ensuite, que notre vie ait été trop courte. Et lors de notre renaissance, nous avons peur de continuer à vivre parce que tout nous est alors inconnu, et parce que l’on se demande si nous sommes dans de bonnes conditions pour avoir l’éternité devant nous, si elle ne sera pas trop dure à supporter. Il faudra sûrement l’affronter, même. Ou croyez-vous que plus rien ne nous effraient ? Que l’on cherche en vain un moyen de mourir ? Mais dans ce cas, « mourir » ne veut plus rien dire, n’est-ce pas ? Quand on raconte à nos enfants que leur grand-mère, leur grand-père, ou même leur animal de compagnie, est parti au ciel, ils n’imaginent pas qu’ici c’est la guerre. »

- 13 Mai 2oo6, Sydney
« De nos jours, la notion du temps ne veut véritablement plus rien dire, car vous savez, il peut s’écouler une vie entière en l’espace d’une simple journée. »

FLASHBACK .
Siàna A. Luthià
(Date à définir avec Luthià) – (Idem)

“ Voici comment, pour moi, une vie entière s’est écoulé en une simple journée. Comment était-ce possible ? Etait seulement possible ? Pourquoi maintenant ? Le hasard ? Certainement pas, encore une invention stupide pour justifier les coups bas programmés de la vie ! Je venais de découvrir que la fille à la vue de laquelle mon cœur manquait généralement un battement, depuis notre rencontre, était en fait morte depuis… 100 ans ? Non, il devait y avoir erreur... Pourtant, le gardien du cimetière était catégorique, il s’agissait bien de ma Siàna Aphrodite Luthià. Je l’ai laissé en plan avec ses questions de vieil indiscret mal placé pour ouvrir son clapé ! Tout de même, je n’allais pas lui avouer que ma petite amie était en fait morte ; il aurait été capable d’appeler la Police en soutenant que sa ne tournait pas rond chez moi, et je ne pouvais pas me permettre de séjourner derrière les barreaux alors que je devais veiller sur ma sœur ! Le mal était fait : mon cœur, plein à craquer d’incompréhension, devenait si lourd, si contraignant, que je suffoqué. Ce qui m’arrivait n’était pas croyable ! J’allai en mourir… et je ne croyais pas si bien dire… »

FLASHBACK . OFF

C’est dans cette église, située quelque part au Sud de Sydney, qu’Estephèn vint trouver refuge. On pouvait considérer cet acte comme étant contre nature, étant donné son désintérêt fondé pour la religion, depuis toujours, mais ainsi accentuer depuis que ses parents avaient trouvé la mort, justement dans l’une des nombreuses « Houses Of God », comme on les appelle. En effet, ce jour-là, le couple Màllaway qui travaillait dur toute l’année, avait décidé de s’accorder quelques jours de repos bien mérités, direction l’Europe. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Dieu leur avait fermé la porte de sa demeure en pleine figure. Le soir même, on apprenait aux informations télévisées que le toit de l’église qu’ils avaient choisi de visiter, apparemment en bon état, avait pourtant cédé, sans raisons, ôtant au passage la vie d’une poignée de touristes, dont celle de ses parents, ainsi que celle de quelques religieux. C’est ainsi que le jeune homme, âgé d’une vingtaine d’années à l’époque du drame, s’était retrouvé seul, devant par la même occasion assumer la garde de sa sœur cadette, Cannèlle Ectèra Màllaway.

- « Estephèn, c’est bien toi, mon enfant ?», s’évertua une voix.

L’interpellé se leva impulsivement du banc liturgique sur lequel il s’était assis, comme offensé qu’on l’ait trouvé ici. Il se dirigea à pas engagés vers la sortie de l’église silencieuse mais au moment de pousser la grande porte en bois de chêne, si imposante à ses yeux, sentit une main pleine de sagesse se poser sur son épaule.

- « Il t’as donc fallu six années. Déjà six ans que tes braves parents ne sont plus de ce monde. Ne t’en fais pas, je suis intimement convaincu que notre Seigneur prend soin d’eux. »
- « S’il y avait un Seigneur, il aurait permis que mes parents ne meurent pas dans d’atroces souffrances. C’est une insulte que de simplement prétendre qu’il existe, ce n’est qu’une pure invention hiérarchique. »
- « Cette haine qu’il y a en toi, mon enfant… Quelle est donc la raison de ta présence ici ? As-tu besoin de te confesser au parloir ? »
- « Avec tout le respect que je vous dois, Mon Père, j’aimerais méditer en paix, je n’ai que faire du pardon de Dieu ! »
- « Pourtant, quelque chose te tracasses. Tu devrais me parler, à défaut de mépriser ton passage dans le parloir. S’agit-il d’une enfant de cette chère Eve ? »

Estephèn étouffa un léger rire dans le tréfonds de sa gorge, sachant qu’il serait mal venu. Il ne s’habituerait jamais à cette façon qu’avait Mon Père de désigner les femmes. Quelque peu rasséréné, Estephèn parut moins pressé, bien que les tracas fussent quant à eux toujours là. Il fit face au vieil homme qui était assez compréhensif pour ne pas avoir bronché une seule fois, alors que tourner le dos à son interlocuteur était tout de même une impolitesse regrettable. Il entrouvrit les lèvres pour articuler quelque chose mais les mots tardèrent à venir. Il essaya encore, se disant qu’il avait sûrement devant lui l’homme le plus sage de tout Sydney, et que par conséquent, s’il avait besoin d’un conseil, sans rien lui devoir en retour, c’était le moment ou jamais de se manifester. Il parla enfin :

- « Depuis quelques temps, je vie avec une sensation d’emprisonnement qui accroît de jour en jour. »
- « Fille d’Eve ou pas ? », demanda malicieusement le prêtre. Il n’en montra rien mais il savait que son acharnement dissimulé porterait ses fruits auprès de quelqu’un comme Estephèn.
- « La vérité, c’est que je n’en sais rien... Mais pourquoi dîtes-vous ça avec tant de certitude ? »
- « Ah, tu ne me croiras pas si je te dis que c’est le Seigneur qui me l’a dit, alors crois ce qui te sembles le plus juste. L’emprisonnement, dis-tu… Juste l’emprisonnement, ou pas seulement ? »

Estephèn lança un regard accusateur au prêtre, détestant cette façon qu’il avait d’être si perspicace, découvrant tout ce pour quoi on aspiré à la dissimulation. Néanmoins, il voulait tenter de lui couper l’herbe sous le pied afin d’en avoir le cœur net, savoir s’il était le seul à tomber fou, ou non.

- « Mon Père, croyez-vous au paranormal ? Ou même en une sorte de résurrection, au-delà du miracle entourant Jésus ? »

Le Prêtre sembla hésiter à donner sa réponse, mais on pouvait voir qu’il faisait l’effort de ne pas le toiser du regard. Estephèn en conclu donc que ses tracas ne trouveraient pas une solution aussi rapidement qu’il l’avait espéré, dans le fond.

- « Mon fils, évoquerais-tu la possibilité qu’il puisse y avoir de la magie, en ce monde ? Aurais-tu perdu l’esprit ? Qu’est-ce qui pourrait bien te pousser à affirmer une telle chose ? N’évoque pas les ancêtres des Enfers dans cet endroit où tu risquerais de t’attirer les foudres de Dieu ! Si tu crois vraiment ce que tu avances, je te conseil de franchir le seuil de cette porte, comme tu en avais l’intention, avant mon arrivée. Va où ton cœur te portes, je continue d’avoir la foi, je suis sûr que tu trouveras la réponse à tes maux dans la direction que t’indiques ton cœur, il est le seul à savoir où t’emmener pour te redonner la foi. »

Estephèn n’estimait pas avoir besoin de cette foi dont il parlait. Il ne lui promit donc rien, toujours dans cette même optique de n’avoir aucun compte à lui rendre. Il eut une prise de conscience si violente que tout son organisme sembla s’accélérer pour envoyer davantage de messages nerveux à son cerveau, l’invitant à démarrer au quart de tour. Estephèn, cette fois-ci, sortie réellement de l’église, laissant derrière lui un prêtre soucieux de son état. Après tout, il n’était pas étonnant qu’après tout ce qu’il lui avait dit, ce dernier ne sache plus très bien quelles étaient ses intentions en quittant cette église.

[ . . . ] [ . . . ] [ . . . ] Voir message suivant, pour la suite de l'histoire.

behind the screen ;
« Hors Jeu . »

Prénom/Pseudo . Flo/Hope.
Age . 15 ans.
Code du réglement .
Spoiler:
Avis sur le forum . Rien n’est parfait mais on frôlerait presque la perfection ; il ne reste plus qu’à voir l’ambiance qui règne entres membres mais je ne me fais pas trop de soucis, de ce côté-là. En tout cas, sachez que c'est Vendetta que j'ai choisis pour RP à nouveau <3
Présence . Elle risque de varier en fonction de mes occupations, alors, je ne préfère pas me pronnoncer à ce sujet, si ce n’est vous dire que j’espère pouvoir être présente un maximum.
Avatar . Dave Annable =D
Construction de la fiche . [ v ] En cours

Complètement scindé par l’envie d’obtenir des réponses à ses questions, de comprendre ce qui se tramé, Estephèn se rendit à l’évidence, il n’avait pas le choix, il devait se rendre chez Siàna. Sans trop réfléchir, de peur de tirer des conclusions trop alarmantes de la situation, le jeune homme, désormais engouffré dans les sous-terrains de la station de métro qui traversait la ville de Sydney, s’élança dans la première rame s’arrêtant à quai. Mais c’était sans imaginer qu’il tomberait nez à nez avec Cannèlle qui, rappelons-le, n’était autre que sa jeune sœur de seize ans. Eh zut ! Il avait complètement oublié que ce soir, elle allait à une soirée, avec ses amies… Enfin, il avait eu dix sept ans avant elle, il savait pertinemment qu’il ne s’agirait pas d’une soirée seulement entre filles, même si c’est ce qu’elle lui avait affirmé afin d’avoir son accord. Peu importe, il était hors de question qu’il la mette dans la confidence, concernant l’effroyable découverte qu’il avait faite, cette après-midi même. Pourtant, vu son allure affolé, il aurait mis sa main à couper qu’elle allait le bombarder de questions dans deux secondes tout pile.

- « Estephèn ? Qu’est-ce que tu fais ici ? »
- « Je prends le métro, ça se voit, non ? », dis-il, sifflotant d’un air indifférent.
- « Je croyais que tu m’avais donné ta parole !? Tu étais censé ne pas te mêler de ma soirée entres amies ! »
- « Mais je ne m’en mêle pas ! »
- « Ah, oui !? Pourtant, tu es là à me suivre ! Avec tellement de discrétion, en plus, que je ne peux que me sentir frustrer par ta présence ! »
- « Cannèlle Ectèra Màllaway, si je te jure que je ne te suis pas, tu peux me faire confiance, parole de frère ! Je… me rends juste quelque part ! »
- « Ah, ça, c’est tout ma veine ! »
- « Je te rappelle que toi aussi, tu aimes jouer les mères poules avec moi ! »
- « Quoi ? Mais je rêve ! Tu viens de me jurer que tu ne me suivais pas !? »
- « Et c’est le cas. S’il te plaît, arrêtes de hurler ! Tu ne vois pas que tout le monde nous… »

Tout à coup, alors qu’Estephèn se faisait la réflexion que Cannèlle était déjà toute pardonnée de ne faire que se préoccuper de sa fête –c’était de son âge, après tout !-, un bruit strident de métal raccrochant quelque chose de lourd, lui transperça les tympans. Et apparemment, il n’était pas le seul qui aurait, à ce moment là, tout donné pour devenir sourd. Le métro commença à se stopper, mais d’une manière si brutale qu’il n’y avait nul besoin de regarder le bitume défiler à toute allure par la vitre la plus proche, pour deviner qu’il ne s’agissait pas d’une manipulation de la part du conducteur de l’engin. Il se passé quelque chose d’anormal. Hélas, tout se passa très vite, ni Estephèn, ni sa sœur, ni aucun des passagers présent, n’eurent véritablement le temps de saisir ce qui se produisait, dans quoi ils étaient embarqués. Estephèn voulu crocheter de toutes ses forces ses doigts contre les barres de fer se trouvant les plus proche de lui mais en vu du temps qui lui manqué, sa priorité fut d’attraper sa sœur pour la protéger. Il saisit le pend de sa manche mais déjà les passagers les plus malchanceux firent projeter vers l’avant de la rame. Pour certains, leur existence s’achevait ici. Estephèn aurait aimé pouvoir rappeler à sa sœur combien il l’aimé, mais rendez-vous compte à quel point le temps manque cruellement dans ce genre de situation où le contrôle vous échappe complètement. Une étincelle, puis deux, puis des flammes, puis un choque brutal, Estephèn et sa sœur firent à leur tour projeter à l’extérieur de la rame…

[ . . . ] [ . . . ] [ . . . ]

« La vie ne tient qu’un un fil, c’est bien ça ? Mais la vie, tous ces mots, n’ont plus aucun sens, comme avant que l’on décide que le mot « vie » définirait le fait de se baser sur tous les faits accomplit entre ce que l’on appelle la naissance et ce que l’on pointe du doigt comme étant la mort. »

Contrairement à ce à quoi on aurait pu s’attendre, il n’était pas question de trou noir. Non. Estephèn, rendu à moitié sourd, -son souhait le plus cher il y avait encore moins d’une fraction de seconde-, sentit une vive douleur traverser tout son être. Face contre terre, il pu sentir sa joue écraser contre du gravier. Le sol… Il était donc sur les rails ? Sa tête, jamais elle ne l’avait fait autant souffrir, même lorsqu’il réfléchissait à tous les tourments qu’il avait eus jusqu’ici, il n’avait jamais tant souffert. Alors, c’était ça, la vengeance de Dieu, pour avoir évoqué la magie et la résurrection dans cette putain d’église ? Estephèn parti d’un rire nerveux. Il manqua de s’étrangler, sa gorge était si sèche.

- « Estephèn, c’est toi ? », demandait une petite voix qui essayait de ravaler ses sanglots pour être entendu.

Estephèn cessa de rire, reconnaissant immédiatement la voix de sa sœur. Elle pleurait, il le savait, et si elle avait su à quel point ça le torturé, elle aurait sûrement essayé de dissimuler son chagrin. Il tenta d’ouvrir plus concrètement ses yeux. Ses paupières se faisaient si lourdes. Mais il ne voulait pas seulement l’entendre, aussi la voir.

- « Oh, comme je tiens à toi… », une plainte qu’il avait prononcé de sa voix éteinte.
- « Mon pied est coincé. J’ai si peur. » Cannèlle était paniquée. « Tu entends ? Estephèn, est-ce que tu entends tout ces gens qui hurlent et pleurent ? Estephèn, ne me laisse pas ! Je t’en pris ! Je suis désolée de m’être emporté, je… »
- « Hey… », l’interrompit-il de sa voix toujours aussi fragile. « Ne me parle pas comme si c’était la dernière fois… »
- « Mais je vais mourir, ma jambe est coincée ! »
- « Je vais t’aider… »

Cannèlle ne s’arrêtait plus de sangloter et de trembler. Elle observait son frère comme si elle ne voulait pas prendre le risque d’oublier son visage, mais comme si, d’un autre côté, ce n’est pas ce visage sale et ensanglanté qu’elle voulait garder en souvenir au cas où elle mourrait ce soir. Estephèn se traîna sur le sol, serrant les dents pour ne pas hurler en sentant tous les gravillons du sol s’enfoncer dans sa chair au fur et à mesure qu’il progressé. Il dégagea le pied de sa sœur, habité d’une force étrange, sans doute celle engendrée par la peur. Tout à coup, comme si son malheur n’était pas suffisant, il remarqua parmi les décombres, un groupe d’hommes armés s’enfuir. Des terroristes ? Jamais il n’avait imaginé vivre une telle chose. Il était si mal en point, comment allait-il se lever ? A regret, n’ayant qu’une envie, protéger sa sœur ainsi que le maximum de personnes possibles, il s’exclama, convaincu que c’était bientôt la fin :

- « Il faut que tu partes sans moi. »
- « Quoi ? Nan, je ne peux pas ! »
- « Bien sûr que si, tu peux. »
- « Tu es mon frère, je ne peux pas faire ça ! Je vais te porter ! »
- « Ecoute, on ne refuse jamais ces dernières volontés à un mourant, d’accord ? », disait-il pour faire de l’humour, comme si c’était ce dont sa sœur avait besoin ! Il observait du coin de l’œil le groupe de fugitifs prendre maladroitement et bruyamment la fuite. Il gardait à l’esprit que s’il ne tenait pas sa langue et que ces derniers s’en apercevaient, ils seraient capable de retourner leurs armes contre sa sœur.
- « Ne dis plus jamais ça ! », rétorqua-t-elle, se rendant peu à peu compte du sérieux dont son frère faisait preuve.
- « Ecoute… Tu vas sortir d’ici, maintenant, et aider les gens que tu pourras. Tu vas aller chercher de l’aide. Je vais t’attendre bien sagement. De toute façon, où pourrais-je aller, pas vrai ? Et puis… Dis à Siàna que je l’aime et que… Donne-lui ça, elle comprendra… »

Cerné par la douleur, Estephèn tira difficilement de sa poche un petit étui vert émeraude. Vous savez sûrement tous, ce qu’il renfermait. Une bague. Une bague de fiançailles, pour être exact. Il l’avait acheté depuis près d’une semaine mais n’avait jamais eu le courage de lui faire sa demande. Cette sensation d’emprisonnement qu’il avait eu depuis quelque temps avait un lien avec elle, il le savait, même s’il se refusait de l’admettre. Mais cette bague… Il avait prit ce métro pour lui donner, et lui dire que s’il n’avait pas d’explications pour la tombe et tout le tralala, il ne pourrait jamais lui faire sa demande dans les normes, qu’elle devait donc se confier à lui. Cette future demande, ce n’était pas faute d’en crever d’envie ! A présent, tout ça avait-ce encore une quelconque importance ? Dans la pénombre du tunnel, Estephèn remarqua un corps qui s’avançait en leur direction. Il n’y avait aucun doute, l’homme à l’allure quelque peu perdu, et qui se tenait désormais face à eux, n’était autre que l’un des membres du groupe de fugitifs.

- « Non, je te la laisse, tu le lui donneras toi-même ! Toi non plus, ne me parle pas comme si c’était la dernière fois, imbécile… ! », s’exclama sa sœur, qui tournait dos à l’inconnu.

Elle pleurait. Il aurait aimé pouvoir en faire autant, se laissé aller mais la rame de métro s’était à présent enflammée et la chaleur le laissé aussi sec qu’un désert brûlant. L’homme, soulevant le pend de sa veste pour montrer son arme menaçante à Estephèn, s’écria soudain :

- « Dans quelle direction sont-ils allés ? »
- « Quoi ? Mais de qui vous parlez ? », s’exclama Cannèlle, encore choquée par ce qui venait de se passer.

Estephèn passa sa main dans les cheveux de sa sœur, geste affectif, qu’il espérait, là calmerait. L’homme ne sembla pas apprécier son ton. Il lança un regard si glacial à Estephèn que le jeune homme comprit instinctivement qu’il savait qu’il avait vu sa bande de copains s’enfuir, et qu’il savait par conséquent par quelle sortie du tunnel ils s’étaient dirigés.

- « Prend cette bague, je t’en pris, et donne la lui… Je t’aime. », murmura Estephèn qui s’adressait bien sûr à sa sœur, feignant d’ignorer l’homme.

Mais l’homme, visiblement très pressé, pointa son arme sur la tempe de Cannèlle qui, sous le coup de la surprise, se mit à hurler :

- « Estephèn, qu’est-ce qui se passe ? Oh mon Dieu ! Enlevez-moi ça de là ! Qui êtes-vous ?! Je ne vous ai rien fait ! Je veux juste sauver mon frère ! »
- « Ta gueule, espèce de gamine ignorante ou je te bute ! Et ne te retourne pas, c’est un ordre ! », hurlait-il.

Evidemment, il ne voulait pas qu’elle voit son visage. Il faisait déjà sûrement parti de ses plans d’éliminer le seul ici qui avait justement eu l’occasion de voir son visage, et il s’agissait d’Estephèn. D’ailleurs, celui-ci savait à quoi s’attendre. C’est pour cela, conquit par la peur qu’il éprouvait pour la vie de sa sœur et qui lui donnait une force démesurée, qu’il attrapa un débris enflammé du métro, situé juste sous sa main, et lui balança sauvagement au visage. Ne s’attendant pas à cela, l’homme porta ses mains à son visage, lâchant de ce fait son arme. Estephèn hurla à sa sœur de s’en aller d’ici mais elle semblait pour le moment tétaniser. Estephèn récupéra l’arme luisante de l’homme, la pointa en sa direction et tira, après une mince hésitation où il avait tenté de se convaincre qu’il n’avait fait que défendre sa sœur. Le corps de l’homme, emporté par la force de la balle qui vint s’encastrer dans sa boîte crânienne, eu un mouvement de recule et heurta de plein fouet un morceau important de taule de la rame. Il suffit d’une vibration, d’un grincement, et cette taule enflammée s’écroula sur Estephèn qui, bien qu’il avait tenté de se protéger en plaçant ses mains devant son visage, se trouva prit au piège sous le morceau de taule. Les lèvres de Cannèlle tressautèrent lorsqu’elle se rendit compte qu’il avait s’agit du dernier souffle de son frère. Il était… mort. Non, non, non ! Elle savait qu’il l’aimait, pourquoi avait-il gâché son énergie à le lui rappeler une chose qu’elle savait déjà ? Imbécile ! Il aurait dû économiser son souffle pour rester avec elle, pour lui donner une bonne raison de ne pas s’en aller. Elle pleurait à chaudes larmes, réalisant à peine qu’il était mort. Elle hurla de douleur, se sentant cruellement seule, et hurla également d’horreur, gigotant nerveusement à la vue du cadavre de l’assassin de son frère qui gisait sur le sol, à à peine quelques mètres d’elle. Il fallait qu’elle s’en aille, la chaleur de la rame enflammée l’étouffait de plus en plus à chaque seconde. En mourant, il lui avait rendu service mais jamais elle ne pourrait se résigner à admettre une chose aussi terrifiante. Elle tenta de l’appeler mais les flammes l’empêché de distinguer quoi que se soit qui aurait pu lui montrer que son frère n’était pas mort. La jeune fille, complètement meurtrie, se traina lourdement sur le sol, sans cessé de pleurer.

« Moi aussi. Je t’aime. », chuchota-t-elle, comme si elle avait voulu répondre à son frère. C’était dur de l’abandonner, mais il était tant de le quitter…

« Le terme « héroïque », voilà qui fait parti des mots sans aucun sens dont je vous ai parlé précédemment. J’ai brûlé dans les flammes de l’Enfer, il faut croire. Dieu a eu ce qu’il voulait ! Est-ce que cela justifie pour autant le fait qu’il existe ? »

Bienvenue

Ca c'est du "Han" lol,
oui jme suis inscrite aujourd'hui donc c'est rescent ••• Estephèn J. Màllaway, here ▬ 195852

Qui sait, par la suite, j'aurai peut-être droit à un lien avec ton cher Lucian ? Si ce n'est pas trop demander... x)

~~Attendez au moins d'avoir lu l'histoire de mon personnage, pour ça... x)~~

Non, non, ce n'est pas de la lèche aux admins ça

(Ce sont les admins qui vont être content, demain, en lisant notre sujet x) Ils vont sûrement se dire : "Quelle bande de lèches bottes, ce n'est pas croyable ! Vous êtes sûr qu'on va la valider, celle-là !?" xD)