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 (. I don't Spy On, Honey. I Do Nothing But Look At [Pv Surfey]

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Lucian E. Castello

Lucian E. Castello


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MessageSujet: (. I don't Spy On, Honey. I Do Nothing But Look At [Pv Surfey]   (. I don't Spy On, Honey. I Do Nothing But Look At  [Pv Surfey] EmptyMer 10 Juin - 19:00

« I Don't Spy On, Honey. I Do Nothing But Look At »
WITH SURFAY



    « They Taped Over Your Mouth, Scribbled Out The Truth With Their Lies, Your Little Spies »
    - Pamore - « Crush Cursh Crush »



Cet endroit le mettait particulièrement mal à l'aise. Ca faisait un long moment qu'il n'avait pas mit les pieds dans lieu identique à celui-ci. Pour tout dire, depuis qu'il s'était installer à Sydney, qui en ce moment même lui offrait un climat suffisamment chaud pour qu'en cette fin d'après midi il ne fasse pas trop froid malgré son simple t-shirt blanc au logo noir qui retombait sur son torse - ou tout du moins, celui de son ôte. C'était l'heure où le jour laissait place à la nuit. Les derniers oiseaux se ruaient à leur nid, tandis que les mammifères, d'ordinaire cachés aux fonds de leurs forêts réconfortantes, osaient enfin sortir un peu de leur havre de paix pour goûter à un autre horizon le temps que les derniers humains quittaient ces lieux. C'était comme ça. Dès que cette énorme boule jaune virait au orange tout en effectuant une descente magistrale, tout changeait, et ce lieu devenait encore plus mort qu'il ne l'était déjà. Bientôt, le crépuscule laisserait à son tour sa place, et ce serait le pénombre qui viendrait loger ici pendant un petit moment. Alors, la température chuterais légèrement encore, et peut être il y aurait ces petits filaments gris appelés brume ou encore brouillard qui nous donne la chère de poule quand on se balade entre ces pierres taillés spécialement pour nos convives maintenant disparus. D'ici quelques heures - peut être moins - ce cimetière reprendrait son aspect morbide et flippant que les films d'horreurs aimaient lui donner.

Lucian espérait honnêtement ne pas avoir ça s'attarder ici. Il n'était pas du genre à flipper, ni rien. Au contraire, son rôle dans la nature était justement de faire peur. N'était-il pas le maître des angoisses et des phobies ? Mais le cimetière le mettait mal à l'aise. Ce lieu était là pour lui rappeler qu'il avait quelqu'un à pleurer. D'ordinaire, on dit que la peine s'en va avec les larmes. Ces dernières années - presque cent pour être exacte - il avait plus l'impression que plus il vidait son réservoir, plus la peine s'installer. Comme ci ce parasite s'amuser à combler le vide. Castello détestait être comme ça, alors il s'empêchait de se morfondre et se contentait d'être ce qu'il est : le démon de la peur. Bon okay, il était revenue sur Terre en tant qu'Ange. Mais il se considérait plus comme un ange de la mort qu'un ange bienfaiteur. Ses supérieurs - s'ils existaient néanmoins - avaient du se tromper. Ou sinon, devaient peut être revoir la définition du mot « Ange » parce que celui qu'il était ne correspondait pas au stéréotype que l'on voit dans les films. Non, lui ne passait pas sa journée à sauver les gentils, mais plutôt à punir les méchants. Ceux dont l'âme était irrécupérables. Et la rédemption alors ? Il l'a donnait que quand il l'a jugeait nécessaire ou probable de réussit. Mais qu'importe, il se faisait juge et bourreaux à la fois.
En regardant les quelques tombes qu'il croisa, il se dit que certaine d'entre elles avaient pu être remplit d'un de ces salopards qu'il avait tué en leur faisant vivre leur plus grande peur.

Parfois, il arrivait à Lucian de se demander pourquoi on lui avait attribué ce pouvoir là. Il en était arrivé à la conclusion qu'il était mort en ayant vu sa plus grande peur se réaliser : Perdre un être chère. Etant humain Lucian n'avait pas eut de grande peur. Bien sur comme tout le monde il avait quelques angoisses, celles du quotidien. Mais sa plus grande peur n'avait pas été comme celle des autres. Il n'avait pas peur de l'eau, ni du feu. Le vide de l'intimidait pas tout comme les espaces clos de lui faisait ni chaud ni froid. Non sa peur avait été de voir un jour ceux qu'il aime le quitter. C'était là sa plus grand peur. Sa propre mort lui faisait moins peur que celle de sa femme. Ils étaient flics tous les deux, et il avait bien faillit y laisser sa peau plus d'une fois. Pourtant, ce n'est pas de sa vie qu'il se préoccupait mais plutôt de celle qu'il aimait. Quand ils partaient en intervention, il avait toujours peur de ce qui pourrait lui arrivé à elle, et non à lui. Et comme ci on avait voulu le punir d'un crime qu'il n'avait jamais commis, on lui avait fait devenir réel sa plus grande peur, et qui plus est, sous ses propres yeux ! Alors, en méditant, ces jours de pluie où il n'avait pas trouver le moyen de s'occuper, il en avait conclu qu'on lui avait attribuer le pouvoir de ce qu'il maitriserait le plus. Et surtout un pouvoir qui ne pourrait pas se retourner contre lui.

C'était devenue une sorte de seconde nature. Scanner la peur des gens, la ressentir, sans aucune appréhension. Quand il punissait ce qu'il se permettait d'appeler une âme impure, il en éprouvait même du plaisir, comme-ci la peur des gens constituait une sorte d'énergie. Une sorte de petite vengeance qui lui permettait d'oublier sa peur à lui. Il s'était fait à la sensation qui l'envahissait quand il détectait une peur proche de lui. Il s'y était tellement habituer que l'absence de peur le déstabilisait, et l'intriguait. Il avait connut cette gène une seule fois. Et depuis ce moment là, il ne cessait d'y penser.

Elle s'appelait Surfey. Elle était aussi associable que lui et ça en devenait des plus agaçants, et par dessus tout, il n'existait aucune peur en elle. Du moins aucune qu'il n'ait pu ressentir. Une sensation frustrante quand on sait que la peur des gens était devenue comme une dose d'énergie pour lui. Etre en sa présence, c'était comme lui couper l'oxygène. Il pourrait ne plus s'en approcher. Pourtant, il ne le faisait pas. Cette femme l'intriguait. Que diable cachait-elle pour camoufler aussi bien ses peurs ! Tout le monde a peur ! Il devait bien se cacher quelque part au fond d'elle, ne serait-ce qu'une petite angoisse. Mais rien n'y faisait, il avait beau la scanner, il ne trouvait rien. Même le contacte de sa peau à la sienne n'avait rien donner. On aurait pu penser au fait qu'elle était trop puissante pour lui, mais ça n'était jamais arrivé, jamais ! Pourquoi donc avec elle ? Elle n'avait rien de plus que les autres si ce n'était son sale caractère, et encore, Lucian en avait connut d'autres ! Vraiment, ça avait le don de le distraire. Il lui arrivait de ne pas finir une croquis juste parce qu'il y repensait ! Parfois même, il se surprenait à dessiner un personnage que l'on pourrait comparer à cette Surfey, dans l'espoir d'y décrypter quelque chose, dans l'espoir de trouver la réponse à son énigme. Comme il lui était arrivé de faire quand il travailler à la criminelle de New York. Mais encore une fois ses tentatives s'étaient violemment écraser contre un mur de brique. Une fois, il avait penser au fait que son pouvoir était de se protéger des autres. Mais il en était venue à la conclusion que ce n'était pas le cas. Il l'aurait sentit. Il aurait sentit cette barrière invisible qui l'aurait empêcher d'aller piocher plus profonds en elle. Hors ce n'était pas ça qui l'empêchait de voir. Il y avait réellement un grand vide. Comme si en lisant en elle, il devenait aveugle. Comme si sa vie était faite de musique, et qu'en sa présence, il se découvrait sourd !

Lucian n'avait pas eut peur depuis bien longtemps. Même sa peine constante n'était pas réellement peur. Et pourtant, ces derniers temps - depuis sa rencontre avec Surfey pour être exacte - il avait peur. Ce n'était pas une grande peur, mais une angoisse. Celle que son pouvoir ne disparaisse. Parce que c'était tout ce qui lui restait ! Si demain, il ne ressentait aucune peur ? Que ferait-il ? Dessiner, photographier ? Il le faisait déjà ! Il lui manquerait quelque chose. Comme si on l'aurait amputer ! Voilà, c'était ça, quand il était en présence de Surfey, il était amputer d'un membre, ou d'un autre de ces organes sans qui la vie est pénible d'un coup. Surfey était enfait la matérialisation de sa crainte. Ces derniers temps, on entendait souvent parler de pouvoir qui quittait le corps des Anges et des Shadows pour se loger chez de simples humains. C'était un shadow qui lui en avait parler en premier dans un bar. Il connaissait un de ses compaires qui avait été privés de ses pouvoirs. Plus tard, on apprenait que c'était les humains qui les récupéraient. Et plus les jours passaient, plus on se rendait compte que les pouvoirs migraient de plus en plus. Maintenant, personne n'était à l'abris d'un hold-up. Si ça se trouve, d'une seconde à l'autre, Lucian serait privé de son poumon ! Et ce ne serait plus qu'en présence de Surfey qu'il aurait la sensation d'être sourd.
Oui, ces derniers temps, Lucian n'était pas très rassurer. Et ce soir là, il avait décider de ne pas être simple spectateur de ce qui l'entoure. Il avait décider de lever le voile sur problème. Consciemment, il voulait simplement trouver la peur que cachait si bien Surfey parce que ça le perturbait. Mais implicitement, n'était-il pas ici pour se préparer à ce qui pourrait lui arriver ? Nouer un lien avec cette femme étrange lui permettrait-il de s'habituer à sa future condition de handicapé ?

Il l'avait croisé en fin d'après midi dans une rue de Sydney alors qu'il revenait de chez un client chez qui il avait déposer les clichés qu'on lui avait demander. Lunette de soleil sur le nez, mains dans les poches de son cargo noir, il avait été interpeler par ce vide soudain qui s'était installer dans sa tête et dans son coeur. Rien le temps de cinq secondes. Il se retournait et voyait celle qui depuis un certain moment le dérangeait. Il lui avait fallut seulement une dizaine de secondes avant de se décider à la suivre, discrètement. Il s'était même surprit à sourire en souvenir à ces filiations avec ses partenaires à la NYPD. Et voilà où ça l'avait mener. Dans le cimetière alors que le temps commencer à se rafraichir. Il l'avait suivit une bonne demie-heure avant de se retrouver à côté du panneau qui indiquait l'entrée de la chambre des morts. Jusqu'ici, il avait su se faire discret et espérait l'être pendant encore un petit moment. Qu'est-ce qui avait bien pu amené cette femme sans peur et sans peine à venir dans un cimetière. Tout était paradoxale. Une femme seule qui s'aventurait dans un cimetière, cela brisait déjà le stéréotype - ce qui, pour dire vrai, ne déplaisait pas à Lucian qui aimait ce genre de personne qui se détachait de l'étique qu'on collait aux gens. Mais c'était surtout le côté « j'ai peur de rien, j'ai rien à me reprocher, lâche moi » qui contrastait beaucoup avec sa venue au cimetière. Il était peut être venu le temps des révélations.

Ca faisait environ dix minutes qu'il marchait assez loin derrière elle, tout en trouvant toujours le moyen de se mettre à l'abri de son regard, en se cachant derrière un arbre, ou l'une de ces grandes pierres tombales qui témoignait des moyens financiers de la famille du défunt. Il l'observait attentivement sans trouver, pour le moment, d'indice qui lui permettrait de mettre le doigt sur l'élément qui lui manquait. Elle devait avoir de la famille qui était là, enterrée. Elle devait surement aller se recueillir. Cela lui permettrait surement de détecter une angoisse en elle. C'était assez sadique de sa part, mais après tout, il s'agissait de son amputation là ! Ou sinon, elle était simplement une femme vraiment différente des autres, et aimait se balader dans un cimetière. Qu'importe, maintenant qu'il était là, il allait y rester. Il irait taper la discute un peu plus tard.

Le temps d'un instant, il lâcha du regard son suspect. Dans l'ombre du crépuscule qui s'installait, il vit son amie la rose. Une belle rose blanche. Elle éveilla en lui le souvenir de sa dernière visite au cimetière de New York. Sa femme, Heather, avait eut le droit à l'un de ces discours que Lucian lui disait chaque fois qu'il venait sur le pas de la porte de sa nouvelle chambre. Il avait parler longtemps, et avait finit par lui dire qu'il irait s'installer à Sydney. Son dialogue ou plutôt monologue mortuaire s'était terminé par la remise de cette rose blanche qu'il avait poser au milieu de la pierre tombale. Durant ce cours instant d'abandon à ses souvenirs, il se pencha près de cette rose, et la cueillit. Sur le coup, il se laissa emporter par ses souvenirs ... Et il se piqua le bout du doigt avec l'une de ses épines dont la rose se munie pour se protéger des autres - un peu comme Lucian joue avec les peurs des autres pour se protéger de ses propres peurs.

    _L u c i a n : « Putain ! Quelle salope ! » Avait-il crié sur le coup de la douleur et de la surprise.


Il ne pensa pas tout de suite au fait qu'il venait de se découvrir à son suspect. Ce n'est qu'après avoir jeter la rose par terre sous l'effet de la colère et de s'être relever dans un craquement de branche qu'il se rendit compte que son habilité à la cachette était révolue ! C'était finit, il venait de se faire repérer. Sa confrontation avec Surfey viendrait plus tôt que prévue. Il se contenta de jeter un regard habillé de ses lunettes de soleil qu'il devrait enlever avec le manque de soleil qu'il y avait à présent, dans sa direction. Sur le moment, il était entrain de débattre avec lui même sur la réaction qu'aurait cette associable de bonne femme aux peurs inexistantes !




Dernière édition par Lucian E. Castello le Lun 15 Juin - 12:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (. I don't Spy On, Honey. I Do Nothing But Look At [Pv Surfey]   (. I don't Spy On, Honey. I Do Nothing But Look At  [Pv Surfey] EmptyVen 12 Juin - 22:27



sale paparazzi !



Le cimetière. Certains trouveront que cet endroit morbide est sans attirance particulière et que de s‘y loger n‘est qu‘une entrave et un pur manque de respect pour les familles de ces pauvres défunts. D’autres s’y sentiront en sécurité. Comme moi. Depuis ma mort, je me classe dans cette minorité. Les expirés sont pour moi un concentré de compréhension, une seconde famille éteinte sous 3 mètres de terre. Je connais les limbes comme mon ombre, y ayant vécu pendant de nombreux mois et de ce fait, y trainé une nuit entière ne me dérange point. Dès alors que je passe le portail érodé par la rouillure, j’y respire à pleins poumons comme si je me trouvais au sommet du Mont Kosciusko. La sensation reste la même, l’aise est présente et après tout, c’est l’essentiel, non ? Le cimetière de Sydney est mon tendre foyer auquel je me rends très souvent. Tout cela pour dire qu’en cette fraîche tombée de nuit, je m’y rendais sans grande appréhension. J’étais impatiente à l’idée de retrouver mes amies les pierres tombales et de rencontrer de nouveaux enterrés. En ce jour d‘enterrement, 5 morts avaient du rejoindre notre petite communauté. C’est qu’une estimation, et je m’amuse toujours à trouver le bon chiffre sur le chemin.

Moi, Surfey Lux Charity Narwen, ne suis qu’une femme dépravée et saugrenue, soit, que je dorme dans un lit où je ne trouve pas le confort ou que j’attire l’attise des patriarches vagabonds traînant dans le coin, cela met pour à vrai dire d’un égal avéré. J’ai toujours privilégié le confort à l‘esthétisme, et s’il advenait que je préfère manger la viande crue, je m’exécuterai sans me poser mille et inutiles questions. Bref. J’étais donc au sud de Sydney à marcher d’un pas saccadé, une capuche me couvrant la tête et des rayban camouflant mes mirettes fatiguées. Le temps se gâtait et pour cela, j’avais devancé la future averse en me protégeant de ce maudit sweat en coton qui ne cessait de me démanger. Il était désagréable à porter et pourtant, la chaleur d’un radiateur ne pourrait égaliser contre celle que me procurait ce maudit vêtement. Malheureusement et avec grande persévérance, les démangeaisons me obstruaient l’attention et de ce fait, j’avais du m’en séparer. Après 3 minutes, je déclarai donc forfait. Surfey - 0 ; Sweat-shirt - 1. Ironique, n’est-ce pas. Faisant preuve d‘assurance, je pivotai pour être sûr qu’aucun australien « humain » n’aperçoive que ce satané sweat à deux dollars allait voler vers la poubelle du coin de la charmille.

Concentration, précision et le tour était joué. Un petit sourire satisfait se dessina sur mes traits. Après une soixante dizaine d’années, j’avais enfin réussi à décupler l’accélération des molécules. Qui dit rapidité dit force, donc logiquement = dégât. Rien que la pensée d’être le seul fondement de toute cette puissance me rendait un peu plus sûre de ma place dans cet affrontement. Certes, le fait est que propulser un sweat-shirt dans une benne n‘est pas très glorifiant mais tout de même. Au prélude de ma réincarnation, je n’étais même pas consciente du pouvoir que mon maigre corps détenait. Il avait fallut que je mette en position de danger pour qu’il s’active sans que je le veuille. Tout s’était passé si rapidement. Je m’étais rendue à une soirée, histoire de me divertir et de faire espérer la gente masculine. C’est un véritable plaisir que de jouer le rôle d’une courtisane dans un lamentable bar. Et pourtant, cela remplissait pleinement mes soirées. Sauf qu’à celle-ci, tout ne s’était pas dérouler selon mes plans. J’avais pensé boire, m‘amuser comme à toutes les festins précédents, puis rentrer chez moi (seule, je précise) et dormir tranquillement sans me soucier de quoique ce soit. J’avais donc commencer par provoquer la dizaine d’hommes qui s’offraient à moi. La plupart posaient les yeux sur mon corps à moitié nus ou étaient intrigués par mon air mystérieux et détaché. C’était alors qu’un vieil importun trop ivre pour contrôler ses moindres faits et gestes fut titiller et vint me tourmenter, d‘une manière des plus directe. Son sang devait être solidement imbiber de vodka et tequila car un promeneur aurait pu identifier son ébriété à plus de 3 kilomètres à la ronde. Malheur pour lui puisque ma main vint aussitôt à la rencontre de sa joue. Une baffe, ça remet toujours les neurones en place.

En général, ils acceptent la gifle et repartent dans leur coin, déprimant sur le fait que leur méthode de drague soient dépassées. Mais l’alcool rendait vraisemblablement cet individu mauvais, au point qu’il leva la main sur moi. Il n’aurait pas dû. En me réveillant le lendemain, j’avais pensé que les grammes d’alcool étaient eux aussi trop nombreux, et que toute cette histoire n’avait été qu’un mirage tiré de mon imagination. Mais non. Je l’avais bien fait voler à l’autre bout du bar. Il avait fallut que ça se reproduise dix jours après pour que cet essor magique confirme que j’étais bien l’objet de ce pouvoir. Plus tard, j’avais appris à me contrôler. Il m’avait du temps pour canaliser mon énergie débordante. Et seule la soif de vengeance et de grandeur me poussaient à devenir ainsi. La Surfey que Sydney craint. La Surfey qu’on n’importune pas. Mais apparemment, un homme n’avait pas entendu ou plutôt écouté les rumeurs qui couraient sur moi. Cet homme, je l’avais déjà rencontré.

Alors que je rendais justice à ma manière en torturant une femme qui pour moi avait eu la langue bien pendue, celui-ci n’avait pas eu d’autres idées que de venir jouer les supers héros en m’interrompant avec brutalité. Je ne savais pas si la discrétion faisait partit de ses traits de caractère (après tout, je m’en fichais bien de ce qu’il pouvait être) mais je ne l’avais décidemment pas entendu venir. Cette nuit là, nous nous étions méchamment accrochés. Assez pour que je me rappelle de son visage et de cette querelle. Avait-il perdu son bon sens, ou était-il suicidaire ? Car pour me lancer autant de menaces, il fallait être un bout d’homme bien courageux pour s’aventurer à quatre heures du matin dans le strawberry hills de Sydney, et pour me lancer de pareilles menaces. Celui-ci ne cessait de répéter que j’allais bientôt le supplier. Et pourtant, j’avais tout de même attendu cinq minutes, écoutant ses médisantes et ennuyeuses morales sur ce qu’est la justice, trop curieuse d’assister au futur spectacle. Et, contre toutes attentes, l’exécution tant attendue de ses admonestations fut décevante, au point que je m’en m’y à rire. Il était si déstabilisé et inquiet que j’avais moi-même cherché où était donc le problème. M’enfin bref. Le passé est le passé et pourtant, je n’aurai pas cru le retrouver en ce dimanche tranquille. Voilà qu’il venait à nouveau tout gâcher.

Ayant passé le portail en fer forgé du cimetière, je vins instinctivement me poser devant ma propre tombe. M’asseyant sur la pierre, j’y fermai les yeux par soulagement. Mes pieds étaient fatigués de la marche et mon cœur qui battait à la chamade se calmait peu à peu. Soudainement, une voix de cris me parvint très clairement. Un homme était ici, et j’allais lui faire mordre la poussière pour m’avoir dérangé dans ce lieu de paix. Je couru à la source des plaintes, puis tomba sur un humain. Je n’avais pas pu voir son visage puisqu’il était me dos se tenant la main, apparemment. S’il n’avait pas cette carrure typiquement masculin et cette voix roque, j’aurai été prête à croire que j’aurai fait face à une fillette. La colère monta en moi, ainsi que la pitié. Laissant mon pouvoir bouillir en moi, je finis par le projeter contre une des plus grosses pierre tombale et l‘immobilisai contre celle-ci. Je m’approchai pour voir son visage, et découvrit le sauveur de nos dames. Un sourire se dessina sur mes lèvres, et tout en prenant un ton provoquant, je dis :

SURFEY — « Alors, monsieur le super héros, on est de sortie ? (prenant un ton agressif et énervé) Mais qu‘est-ce que tu viens foutre ici ?! »
Je le fixai, en quête de réponses, le regard noir de fureur. Qu’il me réponde rapidement, autrement j’allais l’envoyer dans ses roses blanches.

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Lucian E. Castello

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MessageSujet: Re: (. I don't Spy On, Honey. I Do Nothing But Look At [Pv Surfey]   (. I don't Spy On, Honey. I Do Nothing But Look At  [Pv Surfey] EmptyLun 15 Juin - 13:28



PARTIE I


    « The Wrong Lies, On The Wrong Vibes. The Wrong Questions With The Wrong Replies »
    - Depeche Mode - « Wrong »



La rose, si belle. Si douce. Elle se pavane où bon lui semble, pousse là où elle le désire, et quelque soit sa forme, sa couleur, elle reste la plus majestueuse des fleurs. Ne dit-on pas qu'elle est la reine de la botanique ? S'il n'avait pas admiré cet plante, il aurait dit qu'elle prenait la grosse tête. Mais que voulez-vous, il avait été submergé par la beauté de cette petite plante d'apparence fragile, mais pourtant si forte. La moindre pousse lui fait perdre ses pétales. La douceur de ses couvertures lui donne un aspect si innocent. Mais derrière sa beauté se cache une féroce carapace. Ses épines contraste avec sa magnificence. Et sa fébrilité s'oppose à son entêtement à continuer de pousser et d'évolution quelques soit les terres où elle se trouve. Oui, la rose est sûrement la plus fascinante des plantes.

Lucian était tombé amoureux, un jour, d'une de ces roses là. Une très belle rose. Elle était puissante. Très impressionnante malgré son corps élancé et frêle. Elle avait un de ces caractères ! Elle était féroce cette rose là. Elle ne se laissait pas marché sur les pieds, et aimait avoir le contrôle des choses. Comme ses cousines sauvages, elle poussait là où bon lui semblait. Qu'importe qu'on lui dise oui, ou non, elle allait là où son coeur lui disait d'aller. Elle refusait de planter ses racines là où on le lui imposait, elle aimait s'établir là où elle se sentait le mieux, et là où elle pourrait jouir de sa supériorité en paix. Oh oui, cette rose là était particulièrement coriace. Et elle en devenait des plus belles ! Quand Lucian s'était aventurer dans ces environs dans l'espoir de planter ses racines, lui aussi, en tant que nouvelle plantation, novice et débutant, il avait tout de suite poser ses yeux sur cette magnifique fleur. Comme n'importe lequel de ses frères, il avait été séduit par la très belle tige qui composait son corps. Mais là où ses confrères n'avaient oser s'aventurer, lui avait été mettre une feuille dans le champ réserver sa magnificence. Si sa forme et sa couleur le séduisait, il y avait eut bien plus. Cette attitude, cet opportunisme, ce culot ! Tout l'avait intrigué. Dès lors où ses pétales avait croisé celle de cette magnifique rose, lors de la rosée du matin, il sentit cette attirance. Et c'est particulièrement quand ses racines touchèrent enfin les siennes qu'il succomba et en tomba amoureux. Dès lors, il avait su qu'il y avait plus que cet aspect féroce chez cette rose. En la côtoyant, en partageant son terrain de jeu, il avait apprit à la connaître, et c'était rendu compte, qu'en plus d'être magnifique et d'avoir tiré une flèche en plein de son coeur de petite plante, elle était comme toutes ces roses : fragile et douce. La différence avait été que chez elle, l'analyse avait été effectué à l'envers. Alors que ses cousines montrent leur aspect frêle avant leur force, elle s'était protéger de toute supériorité extérieur et avait déployer ses épines avant de déployé ses pétales.
Cette rose là, il en était tombé amoureux dès qu'il avait partagé sa première conversation avec elle. Il avait d'abord été envouter par sa férocité, et ensuite par son impressionnante douceur. Cette rose là, en plus d'appartenir à la plus fascinante catégorie de plante, avait un nom que jamais Lucian n'oublierait. On donne souvent des appellations particulière à chacune des roses. Celle-ci, on l'avait baptisé : Heather.

Alors qu'il s'abandonnait totalement à sa rose, et qu'il laissait libre court à ses souvenirs, il avait été rattraper par la férocité de ces plantes. Au moment même où son doigt, voulant prendre appuis sur sur une nouvelle passerelle de cette frêle tige, percuta de bout de cette épine, il fut rappeler à l'ordre. La rose resterait à jamais spectaculaire. Prit de colère, il avait crié. Mais sa colère se dirigea autrement que d'habitude. Au moment même où il sentit cette douleur aigüe frapper son doigt, il sentit l'absence de sa rose à lui. Et comme un élastique ramène bien vite l'homme qui s'est élancer du haut d'un pont pour trouver les sensations fortes que ce genre de sport extrême procure, un fil imaginaire avait ramener Lucian à la réalité d'une manière assez brutale. Non seulement, sa rose avait finit par faner, mais en plus de ça, il n'existait part autre une rose identique à celle qu'il avait cueillit il y plus de 80 ans de cela. La vérité nous ramène dans son monde le plus souvent. Et généralement, c'était suffisamment douloureux pour qu'on ose plus s'aventurer hors des frontières de son royaume. Et alors qu'il pensait avoir eut le droit à sa punition, il fut surpris d'être victime d'un second châtiment. Tout aussi douloureux. Mais cette fois-ci, d'une manière physique.

Sans même rien y comprendre, il avait été projeter à l'autre bout, sur une énorme pierre tombale. Lucian était peut être un ange, mais cela ne l'empêchait pas de ressentir la douleur physique humaine. Et malgré le corps robuste et plutôt carré dans lequel il avait été réincarné, il sentit assez fortement sa colonne vertébral frapper la pierre froide. Son dos en compote et son épaule broyer sous la poids de son corps, il se dit que finalement, il n'y avait pas que les roses qui pouvait être fragile. La réalité est plutôt mauvaise joueuse apparemment. Non seulement, elle avait frapper fort, mais dans son dos et sans prévenir ! Un coup bas ! Voilà ce que c'était. Lucian sentit à nouveau la colère monter en lui, et cette fois-ci ce n'était pas celle du à l'absence éternelle de sa femme, mais bel et bien à la douleur que sa chute violente avait causer à son corps d'emprunt ! Furieux, il avait furtivement jeter un coup d'oeil à l'endroit d'où venait la poussette.
Tout d'abord, il fut surprit de voir un corps long et fin : un corps de femme. Impossible qu'une femme ait eut la force de la projeter aussi loin, avec l'unique force de ses bras frêles. Puis, la réalité le récupéra une seconde fois. Ses yeux d'un bleu profond rencontrèrent les pupilles d'une plante particulièrement. Celle-ci aurait pu être une rose. Mais Lucian aurait plutôt eut envie de l'appeler « Mauvaise Herbe » ! Surfey : cette énergumène l'avait surpris dans sa cachette. Le temps de s'abandonner à lui et à ses souvenirs, il en avait oublier qu'il était en filiature. Il se souvenait avoir jeter un regard furtif dans sa direction ... Mais cette énergumène avait du être rapide. Rien que pour cela il aurait eut envie de trouver sa plus grande peur et de la lui faire déguster ! Cette plante là était coriace, mais pas dans le même sens que l'avait été Heather.



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Lucian E. Castello

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MessageSujet: Re: (. I don't Spy On, Honey. I Do Nothing But Look At [Pv Surfey]   (. I don't Spy On, Honey. I Do Nothing But Look At  [Pv Surfey] EmptyLun 15 Juin - 15:36


PARTIE II


En 1942, un groupe de résistants allemands s'était formé. « La rose blanche » s'étaient-ils appelés. « Die Weiße Rose » Pour être plus précis. Ils avaient été de fervent opposant au totalitarisme. Le porte parole de la pensée que trop peu d'hommes et femmes n'ont jamais osé exprimer. De ce temps, ce genre de groupe était la peste noir de l'Allemagne nazis. Si insignifiante fasse à toute une armée et pourtant si dangereuse de par ses simples tracts. Cette rose là était coriace aussi. Jusqu'à son dernier souffle elle s'est battu. Même lors du procès qui la condamnera à mort dans les minutes qui suivent elle aura défendu ses idées. Oh oui, cette rose là aura été coriace. Une vraie plaie pour ce régime nazi. Lui qui avait tout prévu se voyait contre dire par une bande d'individus, de simples étudiant ne formant qu'un : formant « La rose blanche » . Dans ces moments là, on se dit vraiment que la rose est magnifique. Mais on peut aussi se dire qu'elle peut devenir une vraie plaie pour nous aussi quand elle s'oppose à nous. Et Lucian l'a trouver sa rose. Et cette fois-ci, il ne s'agit pas de celle de qui il est tombé amoureux. Mais plutôt de sa « La rose blanche » ! Celle qui résiste encore et encore. Bien qu'on ne puisse comparer en rien notre ange de la mort à Hitler et son armée, on peut cependant comparé cette jeune shadow à la résistance que fut ces jeunes étudiants pour le gouvernement nazi. Lucian, qui avait toujours eut l'habitude de rendre la justice à sa manière sans qu'on ne se mette en travers de son chemin, sans qu'on ne dresse jamais une barrière invisible entre lui et la peur de ses victimes, se voyait repousser par une rose. Une rose parmi les orties, et celle-ci était, malgré ce que Lucian aimerait penser, magnifique ... Magnifiquement chiante ! Encombrante ! Selon l'ange Castello, elle n'était même pas homologué et ne méritait pas de pousser. Elle était mauvaise ! Elle devait être déraciné ! Mais au plus grand désarroi de la faucheuse nouvelle génération, il existait en elle une chose qui l'empêchait de faire son travail. Et ça avait le don de l'énerver. C'était dans ces moments là qu'il trouvait que la rose était légèrement orgueilleuse et prenait trop la grosse tête. Quand il regardait cette rose là, il voyait surtout un mauvaise herbe à désherber au plus vite. Mais malheureusement, cette mauvaise herbe là gardait tout de même des airs de rose. Cette Surfey ; il pourrait la vaincre après tout. Peut être pas la peur, mais par la force. N'était-elle pas une femme frêle qu'il pourrait frapper à mort ? Ne l'avait-il pas déjà fait par le passé ? Frapper des hommes à mort avant de les achevés par la peur ? Ce serait lâche me direz-vous : frapper une femme. Mais en tant de guerre, et surtout quand celle-ci mettait en scène de la magie, la différence entre les deux n'était plus vraiment d'actualité. Après tout, elle était une mauvaise personne, comme tant d'autres, et le devoir de Lucian était de punir ces âmes impures. Non, ce qui l'empêchait de terminer son travail était cette résistance. A la différence d'un régime autoritaire, Lucian ne s'empressait pas d'exterminer l'opposition. Au contraire, il préférait l'étudier, et comprendre ce qui poussait cette résistance. Pourquoi devait-on lui résister ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi elle ? Tant de question poussait à vive allure dans son jardin secret. Et en cet ange se développait un sol tellement sec ! Il devait se désaltérer ! Et rapidement. Il avait soif de réponse ! Son alcoolémie ne se limitait plus à la boisson, mais s'étendait bien aux réponses à ses questions. Surfey n'était plus un ennemie à abattre. Elle était un objet de curiosité. Elle l'intriguait. Elle avait suscité en lui tant de question ! Il ne pouvait pas l'éliminer : premièrement parce qu'il ne pouvait la voir partir tant qu'il n'aurait pas eut les réponses à ses questions, mais aussi parce que sans le fonctionnement de son pouvoir, face à ce qu'elle venait de lui montrer à l'instant, il était presque impuissant. Il avait, dès à présent, doublement besoin de savoir, et pour cela, il serait obligé de bavarder un peu. Même si cela, il fallait le faire dans un cimetière et avec cette mauvaise herbe déguisé en rose !

Il se retrouvait enfin face à sa rose blanche. Elle était déjà grande. Mais maintenant que lui était à terre, elle le devenait encore plus. Il lui fallut quelques secondes avant de reprendre ses esprits et de comprendre ce qui lui était arrivé. Il lança un regard noir à son adversaire, et dans un sourire arrogant qui ne lui appartenait depuis qu'il faisait la justice en déguisement d'ange de la mort, il se releva, et se dépoussiéra. Sa voix avait percuter ses tympans comme un son désagréable. C'est fou comme parfois on peut être intriguer par une personne des plus détestable. La résistance envers son pouvoir n'aurait pas pu se loger chez quelqu'un d'à peu près appréciable ? C'aurait été tellement plus agréable de s'intéresser à quelqu'un de convenable ! Mais pour ne pas sombrer dans une quelconque tourmente, Lucian préférait se dire que ça mettait là de l'action dans son quotidien qui devenait trop ... Quotidien justement.
Lui faisant fasse, légèrement essouffler à cause de la chute qui l'avait secouer quelques secondes auparavant, il lui la défia du regard, et un sourire mesquin et narquois aux lèvres il lui répondit d'un ton qui se voulait provocateur lui aussi :

    _L u c i a n : « Je me promène ! Les tombes et tout le tralala c'est très instructif. En fait, pour tout te dire, j'étais entrain de chercher un endroit pour ta futur tombe - ou du moins, ta futur seconde tombe. J'avais envie de te faire un trou assez spécial. Mais j'vois que tu m'as devancé. Dis moi, tu as trouver un endroit sympathique alors ? »


Lui lançant un dernier regard noir de colère, il du se battre pour vaincre son envie de lui en décoller une. Il du se rappeler qu'après tout, la galanterie faisait toujours parti de ce monde et que frapper une femme serait mal déplacer. Après tout, maintenant qu'elle n'était plus vraiment une âme à punir - du moins, pour le moment - il se devait rester zen un petit moment. Et heureusement pour lui, une douleur aigüe au niveau du coude le rappela à l'ordre. Il avait du frapper la pierre tombale en même temps que sa colonne vertébrale encore toute endolorie. Son passage provocateur étant passer, il reprit son aspect froid et mystérieux. L'Ange de la mort avait finit de sourire de manière arrogante, il redevenait l'ange indifférent et déstabilisant. De nouveau lunatique, changeant instantanément, on aurait pu le comparer à ce genre de faucheuse dans les films qui vienne chercher leur victime en leur laissant l'espoir de s'en sortir, alors que l'on sait pertinemment que l'on n'échappe pas à la mort quand celle-ci a décider de venir nous chercher. Il toisa une seconde fois du regard la joli jeune femme qu'il ne regarda que comme un dossier sur lequel il travail. Peut être aujourd'hui serait-elle de meilleur humeur pour répondre à ses questions ? Quoi que parti comme c'était parti, Lucian avait plus l'impression que la rose blanche se métamorphoserait en Lionne à dompter.

    _L u c i a n : « Crois moi, tu as vraiment de la chance d'être une femme sur ce coup » Dit-il de sa voix grave et officiel « Sinon, je t'aurais fais mordre la poussière pour ce que tu viens de faire ! »


A s'entendre parler, Lucian rit intérieurement. Si Heather avait été là, elle lui aurait répondu « Tu sais ce qu'elle te dit la femme là ?! » et elle l'aurait incendier pour avoir dit une remarque machiste. S'il y avait bien une femme qui était féministe dans ces cas là, c'était bien Heather ! Lucian n'avait jamais vraiment été très macho, mais il lui était déjà arrivé plus d'une fois de faire des remarques dans ce genre là, simplement parce que c'était ainsi qu'on éduquait les enfants. Les garçons étaient initier à la force, aux combats et aux jeux de stratégie dès leur plus jeune âge, et les filles, on les mettait au ménage, et aux jeux mettant en scène la maternité. C'était ainsi, c'était dans ancré dans nos têtes. Et même si Lucian était d'accord avec Heather dans le fait qu'il était temps de changer ça, il avait lui aussi été éduquer ainsi, et certaine phrase sortait instinctivement. Alors qu'il entendant intérieurement Heather leur sermonner, il du se reconcentrer sur sa conversation avec sa résistante de rose blanche à présent plus lionne que jamais.
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